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Catherine était la propriétaire passionnée d'un charmant institut de beauté nommé "L’Éclat du Jour" dans une petite ville paisible. Depuis son ouverture, l’institut avait bâti une réputation enviable grâce à la qualité de ses services et à l’accueil chaleureux de son personnel. Les clientes fidèles appréciaient particulièrement l’ambiance sereine et les mains expertes des esthéticiennes. Cependant, depuis quelques mois, Catherine faisait face à un problème grandissant : l'absentéisme de ses employées. Entre les congés maladie, les absences non prévues et les retards répétés, le planning de l'institut était devenu un véritable casse-tête. Chaque jour, Catherine redoutait de devoir appeler ses clientes pour leur annoncer qu'elle ne pourrait pas honorer leur rendez-vous. Un mardi matin, alors qu'elle feuilletait son agenda avec une profonde angoisse, le téléphone sonna. C’était une cliente régulière, Mme Dupont, qui voulait confirmer son rendez-vous pour un soin du visage. Avec une boule au ventre, Catherine dut lui expliquer qu'elle n'aurait pas suffisamment de personnel pour la prendre en charge ce jour-là. Mme Dupont, bien que compréhensive, exprima sa déception. Après cet appel, Catherine s’assit lourdement sur une chaise, le moral en berne. Elle savait que chaque annulation représentait non seulement une perte financière, mais aussi un risque de perdre la confiance de ses clientes. En fin de journée, après avoir encaissé plusieurs autres annulations, Catherine se confia à son amie Isabelle, propriétaire d’un café voisin. Isabelle, toujours pleine de ressources, lui suggéra de faire appel à des esthéticiennes indépendantes pour pallier les absences de son personnel. "Pourquoi ne pas contacter quelques esthéticiennes freelance et voir si elles peuvent venir travailler à l'institut quand tu en as besoin?" proposa Isabelle. "Cela te permettrait de maintenir ton service sans avoir à embaucher du personnel supplémentaire." Catherine réfléchit à cette idée tout au long de la soirée. Le lendemain matin, elle se décida à explorer cette option. Elle contacta OMNIP et fut agréablement surprise par l’enthousiasme des freelance partenaire d'OMNIP à l’idée de travailler de façon flexible dans son institut. Rapidement, Catherine mit en place un système de collaboration par le biais d'OMNIP avec ces professionnelles indépendantes. Les contrats établis sont clairs, Elle s’assura que toutes respectaient les standards de qualité de "L’Éclat du Jour" et leur offrit un espace agréable pour travailler. En moins de temps qu’elle ne l’avait imaginé, les esthéticiennes freelance devinrent une solution précieuse pour son institut. Les clientes, initialement sceptiques, furent rapidement conquises par la compétence et le professionnalisme des nouvelles esthéticiennes OMNIP. Les annulations diminuèrent, et la réputation de l’institut se renforça encore plus grâce à cette flexibilité et à la diversité des talents disponibles. Catherine, désormais soulagée, retrouva le sourire. Non seulement elle avait réussi à stabiliser son affaire, mais elle avait aussi découvert une nouvelle manière de gérer son personnel, plus souple et efficace. L’institut "L’Éclat du Jour" continua de prospérer, et Catherine, forte de cette expérience, put enfin se concentrer de nouveau sur ce qu’elle aimait le plus : apporter beauté et bien-être à ses clientes. (Noms modifiés par soucis de confidentialité)

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Catherine,
Gérante

Amélie était une esthéticienne indépendante passionnée, offrant ses services à domicile dans une grande ville. Depuis qu'elle avait décidé de quitter le confort d'un institut pour travailler à son compte, elle avait toujours rêvé de créer une expérience unique et personnelle pour ses clients. Amélie aimait l'idée de se déplacer chez ses clients, d'apporter des soins de beauté dans le confort de leur maison et de créer des moments de bien-être personnalisés. Cependant, après plusieurs mois, elle commençait à sentir le poids de la réalité financière. Malgré ses compétences et son dévouement, son agenda restait désespérément vide certains jours. Les frais de déplacement, le matériel, et le temps passé à chercher de nouveaux clients rendaient difficile de boucler ses fins de mois. Ses économies s'amenuisaient, et elle commençait à se demander si elle pourrait continuer à vivre de sa passion. Un matin, alors qu'elle buvait son café en scrutant son calendrier à moitié vide, Amélie reçut un appel d'une ancienne collègue, Sophie. Elles avaient travaillé ensemble dans un institut quelques années auparavant et avaient gardé le contact. "Amélie, comment ça va ? J'ai entendu dire que tu travailles à domicile maintenant. Comment ça se passe ?" demanda Sophie. "Eh bien, pour être honnête, ce n'est pas aussi facile que je l'avais espéré. Mon agenda n'est pas assez rempli, et je commence à m'inquiéter pour l'avenir," avoua Amélie. Sophie écouta avec attention et proposa une solution qu'Amélie n'avait jamais envisagée. "Pourquoi ne pas collaborer avec des instituts de beauté pour combler les jours où tu n'as pas de clients à domicile ? Beaucoup d'instituts cherchent des esthéticiennes freelance pour gérer les pics d'activité ou remplacer le personnel absent, et l'application OMNIP te propose des interventions dans les instituts en demande, tu n'as pas à chercher tes clients." Cette idée fit son chemin dans l'esprit d'Amélie. Elle réalisa qu'elle pourrait ainsi augmenter son chiffre d'affaires sans renoncer à son indépendance. Elle décida de tenter sa chance et commença à contacter OMNIP pour leur proposer ses services. Rapidement, elle s'inscrit, et accepte des contrats de free-lance qui lui sont proposés. Les propriétaires d'instituts étaient ravis de pouvoir compter sur une esthéticienne expérimentée pour les aider en cas de besoin. Amélie mit en place un planning flexible, intégrant ses rendez-vous à domicile et ses interventions en institut. Les premiers jours furent intenses, mais gratifiants. Amélie retrouvait le dynamisme des journées bien remplies et la satisfaction de faire ce qu’elle aimait. Ses revenus augmentèrent de manière significative, et elle n’eut plus à s’inquiéter de ses finances. Ses clients à domicile remarquèrent également un changement. Amélie était plus sereine et épanouie, ce qui rehaussait encore la qualité de ses prestations. Elle se sentait accomplie, alliant la liberté du travail indépendant et la stabilité apportée par les collaborations avec les instituts. Avec le temps, Amélie devint une figure reconnue dans le milieu de la beauté de sa ville. Les propriétaires d'instituts la redemandaient, et son agenda se remplit de manière équilibrée. Elle continuait de se déplacer chez ses clients fidèles tout en appréciant la diversité et les défis des interventions en institut. Grâce à cette solution ingénieuse, Amélie réussit non seulement à vivre de sa passion, mais aussi à prospérer en tant qu'esthéticienne indépendante. Elle avait trouvé l'équilibre parfait entre indépendance et collaboration, et ses journées étaient remplies de la satisfaction de rendre ses clients heureux, où qu'ils soient. (Noms modifiés par soucis de confidentialité)

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Amélie,
Esthéticienne Indépendante

Sophie était une cliente fidèle de l'institut de beauté "L’Éclat du Jour" depuis des années. Elle appréciait particulièrement les soins du visage et les massages relaxants offerts par cet établissement de renom. Chaque visite à l’institut représentait pour elle un moment de détente et de bien-être qu’elle attendait avec impatience. Cependant, ces derniers mois, Sophie avait été confrontée à plusieurs annulations de rendez-vous. Les esthéticiennes de l’institut semblaient souvent absentes, et Catherine, la propriétaire, devait annuler ou reporter les soins à la dernière minute. Sophie comprenait la situation, mais cela commençait à devenir frustrant. Elle avait besoin de ces moments de relaxation pour échapper à son stress quotidien. Un vendredi après-midi, alors qu'elle venait de recevoir un énième appel d'annulation :"Je suis vraiment désolée, Sophie. Nous faisons face à des problèmes d'absentéisme imprévus. C'est la troisième fois ce mois-ci, et je comprends que cela soit très frustrant pour vous," expliqua Catherine avec une mine préoccupée. "Je comprends, Catherine. Mais c'est vraiment difficile de compter sur mes rendez-vous de détente quand ils sont annulés si souvent," répondit Sophie avec un soupir. Catherine acquiesça et sourit légèrement. "Je comprends tout à fait. Mais j’ai une bonne nouvelle. Nous avons mis en place une nouvelle solution pour éviter ces désagréments à l’avenir. Nous avons commencé à collaborer avec des esthéticiennes indépendantes grâce à une plateforme de mise en relation. Ainsi, même si notre personnel est absent, nous pouvons faire appel à des esthéticiennes freelance pour garantir que vos rendez-vous soient maintenus." Sophie fut intriguée par cette nouvelle. "Vraiment ? Cela signifie-t-il que je n'aurai plus à m'inquiéter des annulations de dernière minute ?" "Exactement," confirma Catherine. "Nous avons déjà testé cette solution cette semaine, et cela a très bien fonctionné. Les esthéticiennes freelance sont expérimentées et professionnelles. Nous avons pu maintenir tous nos rendez-vous, et nos clientes étaient ravies." Encouragée par cette nouvelle, Sophie fixa un nouveau rendez-vous pour le mardi suivant, espérant que cette fois, il ne serait pas annulé. Mardi arriva, et Sophie se rendit à l'institut avec une pointe d'appréhension. À son arrivée, Catherine l'accueillit avec un sourire. "Bonjour Sophie! Aujourd'hui, Amélie, une de nos esthéticiennes indépendantes, s'occupera de vous. Elle est vraiment excellente." Sophie fronça les sourcils. "Je préfère attendre que ma esthéticienne habituelle soit disponible. C'est vraiment important pour moi." Catherine, compréhensive, tenta de la rassurer. "Je comprends votre attachement à votre esthéticienne habituelle, mais je vous assure qu'Amélie est très compétente. Nous l'avons sélectionnée avec soin pour garantir la même qualité de service." Sophie, déterminée, secoua la tête. "Je préfère ne pas changer. Je reviendrai une autre fois." Voyant la détermination de Sophie, Catherine réfléchit rapidement à une solution. "Je comprends, Sophie. Et je veux vraiment m'assurer que vous soyez satisfaite. Que diriez-vous de rencontrer Amélie et de discuter de vos attentes ? Si vous ne vous sentez pas à l'aise, nous trouverons une autre solution." Hésitante mais ouverte à l'idée, Sophie accepta de rencontrer Amélie. Après une brève discussion et une démonstration de ses compétences, Sophie fut agréablement surprise par le professionnalisme et la douceur d'Amélie. Décidant de lui donner une chance, elle se laissa tenter par le soin. Le soin du visage fut l'un des meilleurs que Sophie avait reçus. Elle se sentit relaxée et revitalisée, comme jamais auparavant. À la fin de son rendez-vous, Sophie remercia chaleureusement Amélie et Catherine. "Merci beaucoup, Catherine. Amélie est fantastique, et je suis tellement contente de ne plus avoir à m'inquiéter des annulations," dit Sophie avec un sourire rayonnant. Catherine sourit, soulagée. "Je suis ravie que vous soyez satisfaite, Sophie. Nous faisons tout notre possible pour assurer la meilleure expérience à nos clientes. Avec cette nouvelle organisation, nous espérons que vous pourrez toujours compter sur nous pour vos moments de bien-être." À partir de ce jour, Sophie retrouva la tranquillité d'esprit qu'elle cherchait. Les annulations de dernière minute devinrent un lointain souvenir, et elle continua à profiter des soins à "L’Éclat du Jour" sans interruption. La solution de mise en relation entre esthéticiennes indépendantes et l'institut avait non seulement sauvé l'affaire de Catherine, mais aussi apporté une satisfaction inestimable à toutes les clientes fidèles comme Sophie. (Noms modifiés par soucis de confidentialité)

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Sophie,
Cliente d'Institut

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Quelle place a le travail dans nos vies ? - Julia De Funés

Quelle place a le travail dans nos vies ? - Julia De Funés

03/07/2024#Philosophie#Sociologie#RapportAuTravail#Comportement

Conférence avec Julia de Funès : quelle place a le travail dans nos vies ? Entre quête de sens et nouvelles exigences des salariés, qui osent désormais afficher ouvertement leurs attentes, le monde du travail a profondément évolué ces dernières années. « Engagement des salariés, quête de sens, nouvelles exigences vis-à-vis de l’entreprise : comment le travail a-t-il évolué et quelle place a-t-il aujourd’hui ? » Ce sera le thème de la conférence de Julia de Funès, jeudi 23 mai, à 19h30 à l’hôtel Ritz Paris. La philosophe, qui porte un regard aiguisé, et toujours très juste, sur le monde du travail, sera l’invitée du Club de dirigeants de Harvard Business Review France. Quel rapport entretenons-nous avec notre travail ? Ce lien a-t-il changé ces dernières années ? Pour beaucoup, le travail n’est plus considéré comme une finalité, mais comme un moyen de s’épanouir, notamment parce qu’il rend possibles d’autres activités : partir en voyage, s’investir dans des projets personnels ou des associations… Les nouvelles générations, notamment, imposent de revoir certains modèles : comment engage-t-on et motive-t-on les salariés, quels que soient leur âge et leurs ambitions ? Quelles sont les nouvelles exigences des collaborateurs ? Sur quoi repose leur bien-être ou, désormais, la raison d’être d’une organisation ? C’est à toutes ces questions que répondra Julia de Funès qui, depuis plusieurs années, décortique l’univers de l’entreprise. Elle en a d’ailleurs fait le sujet de plusieurs livres : « La Comédie (in)humaine : comment les entreprises font fuir les meilleurs », « Socrate au pays des process » ou « Le Développement (im)personnel : le succès d’une imposture ». Ces grands concepts qui sentent la naphtaline Selon elle, si nous traversons actuellement une crise du sens, c’est en partie parce que les grandes autorités religieuses, métaphysiques, politiques qui donnaient des repères aux individus se sont progressivement effondrées. La « raison d’être » de l’entreprise, qu’on pouvait considérer il y a quelques années encore comme du marketing éthique, est devenue une nécessité. Par ailleurs, les « valeurs communes », la « cohésion d’équipe », la « synergie des talents », « la culture d’entreprise » et toutes les expressions de ce type, comme les notions qu’elles recouvrent, fleurent désormais la naphtaline. Dès lors, comment raviver l’engagement des collaborateurs, bien souvent sommés d’adhérer à un projet commun alors que la société tout entière succombe à l’individualisation ? Il faut créer un sentiment d’urgence, donner l’impression que l’engagement de chacun est devenu un impératif. Car plus l’enjeu est grand, plus la solidarité est importante. Le sens du collectif ne se prescrit pas sur ordonnance, il surgit de la contingence des circonstances. Le monde du travail, ainsi que la place qu’il tient aujourd’hui dans nos vies, a évolué ces dernières années. Aux entreprises d’en prendre la mesure.   Pour plus d’information, voir les modalités de souscription au Club Harvard Business Review France

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Loyauté au travail : Quelle Evolution ?

Loyauté au travail : Quelle Evolution ?

03/07/2024#RapportAuTravail#Absenteisme#Loyauté#Management#Comportement#Social

Les salariés semblent ne plus hésiter à quitter le navire quand leur situation ne leur convient pas. À tel point que certains se posent la question : la « Grande démission » aurait-elle définitivement mis fin à toute forme de loyauté de la part des travailleurs ? Pour notre experte en futur du travail Laetitia Vitaud, il serait hasardeux de s’en remettre à ce diagnostic un peu trop simpliste. La pandémie a, semble-t-il, amplifié des tendances encore timides jusque-là : le nombre de démissions augmente, par exemple, avant la fin de la période d’essai. Les enquêtes annuelles montrent une dégradation de l’engagement des salariés. Et le management traditionnel a bien du mal à évoluer pour s’adapter à un contexte radicalement différent. Pour certains employeurs, la conclusion est sans appel : la valeur travail est remise en cause aujourd’hui, à tel point que les salariés seraient devenus plus volages, égoïstes, voire déloyaux. Mais qu’en est-il vraiment ? Quelles idées reçues et angles morts se cachent derrière ce diagnostic ? S’il est évident que nous vivons des transformations profondes en matière de rapport au travail, je vous dévoile quatre bonnes raisons de ne pas confondre rétention et loyauté, et d’ignorer que les modalités d’expression de ladite loyauté peuvent évoluer dans le temps et prendre des formes différentes… Raison n°1 : la fin de la loyauté est d’abord du côté des employeurs Dans un ouvrage passionnant paru en 2017, intitulé The End of Loyalty: The Rise and Fall of Good Jobs in America (comprenez « La fin de la loyauté : grandeur et décadence des bons emplois en Amérique »), l’auteur américain Rick Wartzman décrit par le menu l’érosion des relations entre travailleurs et entreprises aux États-Unis. En se basant sur l’histoire de quatre grandes entreprises (GM, GE, Kodak et Coca-Cola), il met en évidence que les « bons emplois » se sont progressivement raréfiés aux États-Unis depuis les années 1990. Avec la financiarisation de l’économie, les employeurs sont devenus moins « loyaux » vis-à-vis de leurs salariés. Non seulement, l’emploi est devenu plus précaire et la protection sociale s’est dégradée, mais les relations se sont teintées de méfiance. Pour alléger la « charge salariale », les entreprises délocalisent et externalisent davantage. Elles sont plus réticentes à garantir l’emploi à leurs salariés, comme elles le faisaient du temps des Trente Glorieuses. Soucieuses de « flexibiliser le travail » et « variabiliser les coûts fixes », les organisations ont progressivement habitué les travailleurs à ne plus se projeter sur une relation long terme avec leur employeur. Et en France ? Les « bons emplois » existent encore mais, comme outre-Atlantique, une majorité des nouveaux emplois créés sont plus précaires qu’autrefois. La part des CDD a plus que doublé en vingt ans. Le recours à l’intérim a fortement augmenté. Et les entreprises ont externalisé massivement certaines de leurs fonctions, ayant de plus en plus recours à des prestataires de services, qui ont précarisé l’emploi pour proposer des tarifs attractifs à leurs clients. Ces dernières années, plusieurs réformes du marché du travail ont facilité les licenciements économiques et favorisé la flexibilité de l’emploi. Par ailleurs, depuis la réforme des retraites, les travailleurs doivent travailler plus longtemps pour espérer avoir les mêmes contreparties. Raison n°2 : le désalignement économique est plus fort pour les nouveaux entrants La seconde moitié du XXe siècle a marqué notre imaginaire concernant le rapport au travail : subordination, division des tâches et horaires rigides doivent s’accompagner de contreparties fortes (salaire en croissance, sécurité de l’emploi, accès au logement, congés payés, droits à la retraite…). Hélas, cet « alignement » aliénation-contreparties s’est dégradé depuis quelques décennies. Pour les nouveaux entrants, si l’aliénation est souvent au rendez-vous, ce n’est pas forcément le cas pour les contreparties. On peut, par exemple, avoir un CDD pénible, être intérimaire ou salarié pauvre, et ne pas avoir accès au logement. C’est ce qu’explique la journaliste Salomé Saqué dans son livre Sois jeune et tais-toi (Payot, 2023) : les jeunes n’ont pas d’aspirations différentes de leurs aînés en matière de travail ; en revanche, on ne leur propose plus le même alignement économique. Les prix du logement ont augmenté plus vite que les salaires. Les années de précarité paupérisent durablement les jeunes actifs. Si on ajoute à cela l’incertitude pesant sur le climat et les retraites, le deal proposé aux jeunes d’aujourd’hui ne fait vraiment pas le job ! Leur « infidélité » n’est pas tant un trait de caractère qu’une nécessité économique. À quoi bon rester et se coltiner l’aliénation si on ne peut pas se loger de manière décente ? Ainsi, de nombreux jeunes n’ont pas souscrit les mêmes emprunts que leurs aînés au même âge. L’inflation des dernières années a sans doute amplifié leur précarité… et leur propension à aller chercher un meilleur alignement, ailleurs. Raison n°3 : des carrières plus longues et des transitions plus nombreuses Nous travaillerons plus longtemps que nos aînés mais les modes de travail, les compétences, les modèles d’affaires des entreprises et les métiers eux-mêmes évoluent à grande vitesse. Seule une minorité d’actifs se trouvera dans la situation de pouvoir faire toute sa carrière auprès d’un seul employeur. Pour les autres, il faudra cultiver son « employabilité » en développant de nouvelles compétences, ou avoir encore plus de maîtrise sur sa carrière et d’autonomie en se mettant à son propre compte. De ce fait, il est possible que les compétences l’emportent dès aujourd’hui sur la réputation de l’entreprise, ce qui pousserait davantage de salariés à ne pas rester « loyaux » à leur employeur. Même les entreprises renommées pour leur exigence (et le prestige associé au fait d’y travailler) n’y échappent plus. Les travailleurs sont davantage enclins à chercher de nouvelles opportunités là où ils peuvent développer leurs compétences. La sécurité professionnelle est de moins en moins du côté de celles et ceux qui restent sagement à leur poste et de plus en plus du côté des personnes qui prennent les devants, opèrent des changements de carrière avant de se trouver au pied du mur. C’est un peu comme si le risque avait changé de camp. Combien de salariés en milieu de carrière vivent avec la crainte de plans de licenciement quand ils auront 55 ans et seront jugés « obsolètes » -alors qu’ils devront encore cotiser 10 ou 15 ans pour espérer toucher une pension de retraite décente ? Raison n°4 : la loyauté n’est pas ce que vous croyez Un turnover faible ne dit pas grand chose de la loyauté des individus. On peut rester quelque part faute de mieux, parce qu’il n’y a rien d’autre sur le marché ou encore car nos compétences ne sont pas valorisées à l’extérieur. La rétention, c’est-à-dire le maintien des salariés dans l’entreprise, est souvent présentée comme un objectif stratégique. Mais on oublie que les organisations qui ont les meilleurs taux de rétention sont parfois celles où les salariés se sentent prisonniers. L’érection de barrières à la sortie, telles que des clauses de non concurrence par exemple, est une pratique courante aux États-Unis. Si votre employabilité diminue au fil des années au sein d’une organisation, vous y resterez par défaut, mais est-ce souhaitable ? Nos parents et grands-parents étaient-ils toujours plus « loyaux » ou bien essentiellement pieds et poings liés par des emprunts ou face à un nombre réduit d’employeurs potentiels ? Puisque les relations de travail se transforment, la définition que l’on donne de la loyauté se transforme aussi. Être loyal, ce n’est pas forcément rester de longues années dans un lien de subordination avec une entreprise, mais peut-être en faire la publicité auprès de ses amis, recommander des candidats à son ancien employeur, devenir le prestataire de ce dernier ou encore acheter ses produits … Des nouvelles formes de loyauté existent là où on ne les attend pas : chez des freelances qui aiment leurs clients, chez des salariés « boomerang » qui reviennent travailler pour leur ancien employeur après des années d’aventures, chez ceux qui cultivent des relations de long terme avec d’anciens collègues… Article édité par Mélissa Darré, photo par Thomas Decamps.

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